Un lien vers le bout du monde

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

samedi 10 mars 2012

Pour vous y retrouver ...

Pour commencer :

- 40 jours en Patagonie entre Chili et Argentine, de fin janvier à début mars 2012 - budget total : 4000 euros/pers - 2 passages de frontières : du Chili vers l'Argentine entre Punta Arenas et Ushuaia (sud de la Patagonie) et de l'Argentine vers le Chili entre Villa La Angostura et Osorno (nord de la Patagonie)

- liens utiles :

Au jour le jour

Pour commencer, vous trouverez la description de chacune des étapes de notre voyage, remises dans l'ordre chronologique. Ça commence à Santiago du Chili.

La feuille de route

Décrite en fin, notre feuille de route a été établie avant le départ. Elle a été suivie à la lettre !!! Elle vous permet d'avoir une vue d'ensemble de ce périple et de retrouver les billets correspondants à ses différentes phases.

Les détails pratiques

Divisés en trois parties, nous espérons qu'ils pourront vous apporter quelques informations utiles. Pour des précisions sur cette partie : écrire à Michèle CARO

  1. Transports
  2. Hébergements et restauration
  3. A voir / A faire

Santiago

Notre hôtel (Residencial Londres) est très agréable, bien place, plein d'un charme désuet, le propriétaire est français (ça aide pour se comprendre ...)

Hotel Residencial Londres situé dans un quartier paisible dont les rues sont bordées de superbes maisons anciennes

Vieille maison

En nous dirigeant vers le centre historique, nous passons devant l'église San Francisco. Eglise San Francisco

Son cloître paisible abrite le "musée colonial",

Musée colonial

Cloître de San Francisco

Cloître de San Francisco

qui est en fait une collection de tableaux à caractère religieux et d'objets de culte.

Les rues perpendiculaire qui quadrillent le quartier historique, vides le dimanche,

Rues du quartier historique

se remplissent dans l'après-midi de familles entières qui déambulent au milieu de rangées de marchands ambulants (colifichets, lunettes, etc.).

Rues du quartier historique

Dès le lundi, c'est une fourmilière de gens qui travaillent (nombreuses banques et bâtiments administratifs) ou qui font du lèche-vitrine : c'est ici que se concentrent les grands magasins.

Les rues sont bordées de grands immeubles ultra-modernes dont les façades de verre renvoient l'image des monuments historiques : superbe !!!

Bat1

Bat2

Bat3

Bat3Detail

Toujours dans le quartier historique, mais un peu plus calme, des bâtiments administratifs

Bat5

et le palais de la Moneda, qu'on ne peut pas visiter mais qui mérite quand même de passer devant !!!

Moneda

Non loin de là, le barrio Lastarria (un peu genre quartier latin), atmosphère paisible,

Bat6

Non loin de là, le cerro (colline) Santa Lucia permet une promenade dans la verdure, et offre du sommet une jolie vue sur les quartiers périphériques. Rien à voir cependant avec le cerro San Cristobal que nous visiterons ultérieurement.

Vue de Santa Lucia

Vue de Santa Lucia

Vue de Santa Lucia

En nous dirigeant vers le nord de la ville, nous traversons le marché central, très typique et coloré comme la plupart des marchés couverts.

Marché central

Ici, les poissonniers et marchands de fruits et légumes prédominent.

Etal d'un poissonnier

Un marchand de fruits et légumes

Au centre de la halle, de très nombreuses tables où on peut venir manger simplement, dans une ambiance sympathique et populaire

Restaurant dans la halle du marché

Traversons le rio Mapocho, pas très engageant,

Rio Mapocho

pour entrer dans le surprenant quartier de Bellavista, débauche d'imagination dans l'art de décorer les façades. Dans un style très différent, nous retrouverons à Valparaiso cette exubérance de couleurs, d'imagination, de naïveté. De l'art des rues le plus authentique !

Maison de Bellavista

Maison de Bellavista

Maison de Bellavista

Maison de Bellavista

Enfin, nous atteignons la maison de Pablo Neruda de Santiago, malheureusement fermée (nous visiterons les deux autres en fin de voyage, à Valparaiso et à Isla Negra 80 km. de Valparaiso)

Maison de Pablo Neruda

Non loin de là un funiculaire nous conduit au sommet du cerro San Cristobal,

Funiculaire de San Cristobal

d'où on découvre une vue sur la ville et les montagnes avoisinantes.

Santiago vu du cerro San Cristobal

Santiago vu du cerro San Cristobal

La chaleur porte à une certaine indolence ... Quelle chaleur !!!

Oui, c'est épuisant ...

En fin d'après-midi, nous retraversons les quartiers historiques, prenant soin de nous retrouver sur la Place d'Armes, envahie de monde. Des bateleurs, un groupe de danseurs qui invitent le passant à partager une danse, ce qu'il fait de bonne grâce, pour notre plus grand plaisir !

Invitation à la danse du mouchoir

Acceptée !

Au fond de la place, la cathédrale,

Place d'Armes, un dimanche soir

qui vaut bien un petit détour

Intérieur de la cathédrale

Ensenada

Après une nuit en bus (partis vers 21 h de Santiago), nous voici au petit matin à Puerto Varas. Premier contact avec cette petite ville : des maisons en bois tout le long des quelques rues du village.

Puerto Varas

Que c'est bon de prendre le soleil matinal, et surtout un copieux petit déjeuner, très varié (omelettes, guamacol, et bien d'autres surprises !)

Petit déjeuner les yeux perdus sur les eaux calmes du lac de

Llanquihue

Ce ne sont pas les mini-bus qui manquent, mais il s'agit de trouver le bon. C'est assez facile, finalement : direction Ensenada à 47 km. !!!

Minibus à Puerto Varas

Arrivée dans une petite bourgade un peu empoussiérée, nous finissons à pied

Arrivée à Ensenada

jusqu'à la "Cabaña Vista al lago", quelques vastes et coquets chalets de bois dans la forêt, proches de la plage du lac (d'où son nom !) Llanquihue. Nous y sommes fort bien accueillis, et nous nous installons pour quelques jours.

"Notre" Cabaña

Six couchages, une cuisine-salon bien équipée. Nous y dégusterons les meilleures truites saumonées de tout le voyage, pêchées la veille dans le lac.

Intérieur de la cabaña

Nous sommes à la porte du parc national Vicente Peres Rosales, en pleine verdure. La végétation sur le bord de la route a de quoi surprendre : des buissons de fuchsias, qui rappellent plus ceux d'Irlande que les nôtres, des hortensias aux fleurs énormes, des montbretias et des alstroemerias superbes : plaisir des yeux !

Bords de route fleuris

Montbretia

Fuchsia sauvage

Alstroemeria

Hortensia

Le lendemain (jour 5), nous prenons le minibus en direction de l'entrée du parc national Vicente Perez Rosales. Le temps n'est pas très beau, mais il faut faire avec ! Au passage nous nous faisons déposer aux chutes de Petrohue. Malgré une petite pluie, le site est magnifique : des rapides bouillonnants, d'énormes marmites écumantes, une eau grise ou émeraude. C'est un spectacle à ne pas manquer, le tour est assez vite fait, il y a peu de monde.



Cascades de Petrohue

Cascades de Petrohue

Cascades de Petrohue

Nous reprenons la route, cette fois jusqu'au terminus, au bord du lac Todos Los Santos. Le temps est très variable, passant d'un soleil brûlant à des menaces d'averses, menaces parfois suivies d'effet !!!

Lac Todos los Santos

Cela ne nous empêche pas de passer une fort belle journée, longeant la rive du lac, montant le long des pentes du volcan Osorno. Tout ici est d'origine volcanique : le sable fin et gris de la plage, la poussière des chemins, les cailloux, les rochers !

Lac Todos los Santos

Lac Todos los Santos

La végétation est totalement inconnue de nous, les lichens et mousses sont spectaculaires

Lichens

Lichens

L'Osorno fait son strip-tease avec les nuages, il nous dévoile une épaule, puis l'autre, mais l'attente est longue pour le contempler dans son ensemble. Il sera plus généreux demain !

Volcan Osorno

Volcan Osorno

Volcan Osorno

Le soir, c'est la fête : nous nous offrons un excellent repas à l'hôtel d'Ensenada, à quelques pas de notre cabaña.

Hotel d'Ensenada

L'accueil est très sympathique, avec un bon pisco dans le jardin, sous l’œil suspicieux (ou un peu méprisant ?) de quelques lamas

Hotel d'Ensenada

Hotel d'Ensenada

Le lieu est très remarquable : c'est un musée où sont collectés d'innombrables objets anciens,

Hotel d'Ensenada

où les chambres sont toutes différentes et ont un charme désuet,

Hotel d'Ensenada

où la salle de restaurant n'attend que nous

Hotel d'Ensenada

Hotel d'Ensenada

Nous y dégusterons un repas chilien typique.

Retour à la cabaña, la lune se lève sur le fujiyama chilien, le lac est transcendé par le ciel rougeoyant

Volcan Osorno la nuit

Nuit sur le lac Todos los Santos

Jour suivant (jour 6) : deux options. Un groupe explore le second volcan de la région, le Cabulco. L'autre, Colette et moi, décidons de louer un VTT et de partir en direction du Pacifique.

Très belle journée, l'Osorno est toujours présent dans le paysage,

L'Osorno

nous nous dirigeons vers Ralun, petit village à l'embouchure du rio Petrohue.Belle végétation, c'est le pays des ruches et du miel, il y en a partout.

Ruchers

Le revêtement est bon, très peu de circulation, la végétation riche (eucalyptus, mimosas, grandes fougères, etc.)

La récompense est au bout du chemin, le site de Ralun est superbe :

Embouchure du rio Petrohue à Ralun

Embouchure du rio Petrohue à Ralun

Puerto Montt

Jour 7, déjà. Il ne s'agit pas de rater le bateau à Puerto Montt. Pas beaucoup de kilomètres mais un changement à Puerto Varas. Alors, nous nous postons dès 8h du matin sur le bord de la route, dans l'attente du minibus espéré. Un bus inattendu passe, qui va jusqu'à notre terminus, Puerto Montt. Quelle bonne surprise !

Les 67 km. sont franchis en une heure et nous voilà au comptoir d'embarquement de la compagnie Navimag. Par chance, nous pouvons enregistrer les bagages qui sont directement chargés dans notre "cabine", et nous avons donc près de quatre heures à remplir.

Puerto Montt, la couleur !

Le bon plan, c'est la visite du petit port de San Angelmo, à moins de 10 minutes de marche : à ne rater sous aucun prétexte ! Un régal des yeux qui commence par une rue bordée des deux cotés de boutiques variées colorées

"LA" rue de San Angelmo

"LA" rue de San Angelmo

"LA" rue de San Angelmo

A coup sûr, la plus étonnante propose d'énormes moules sèches suspendues à une ficelle (moules de cordes !), des blocs d'algues destinées à l'alimentation (eh oui)

"LA" rue de San Angelmo

Sur les étals, des moules énormes, aussi grosses que des steaks,

Moules géantes

des araignées (centolla, mais, pour y goûter, nous attendrons Ushuaia celles, beaucoup plus connues, pêchées dans le canal Beagle)

Araignées de mer géantes

Les jus de fruits très naturels (nous vous recommandons le jus de pêche, excellent), sont dans des bouteilles de plastique recyclées

Jus de fruits en bouteilles

mais certaines bouteilles recèlent des choses beaucoup plus appétissantes : toutes sortes de mollusques dans leur jus ...

mollusques en bouteilles ...

bref, des boutiques de rêve !

De tout, de tout !

N'oublions pas que Puerto Montt est la capitale mondiale du saumon d'élevage, et il n'est pas surprenant d'en trouver autant à l'étalage

Capitale du saumon

Enfin quelques magasins plus classiques : fruits et légumes,

Enfin un commerce "normal"

Légumes et fruits

fromage (ou prétendu tel !), car ces pâtes pressées n'ont vraiment aucun intérêt et il n'est pas sûr que les vaches y aient beaucoup contribué ...

fromages ...

Le petit port de pêche a le charme et les couleurs habituelles des ports des ports de pêche

Le port

endormi,

Le port de San Algelmo

Le port de San Algelmo

Le port de San Algelmo

très endormi même !

Le port endormi !

Le port endormi !

A quai nous attend le ferry sur lequel nous allons embarquer vers le sud. Pourvu qu'il ne s'endorme pas, lui aussi !

Navimag

Les fjords chiliens

C'est parti pour 4 jours à bord de l'Evangelista

Pavillon chilien

Nous voilà sur le pont vers 13h. Rapide tour dans les "dortoirs", les sacs sont bien là, Il s'agit en fait de cabines où un rideau remplace la porte, et qui regroupent deux fois deux lits superposés, eux-mêmes fermés par un petit rideau. Pas très grand, mais propre et en très bon état, avec coffre individuel fermé à clé. Bref, un bon endroit pour dormir, pas trop cher !

Nous voilà embarqués

Nous attendons avec une certaine impatience le départ qui tarde à venir longtemps, longtemps. Le temps s'étire et les occupations sont très réduites : un coup d’œil sur les volcans lointains dont l'Osorno, une partie d'échec géants (encore faut-il savoir y jouer !), ou une douce somnolence sur le pont, au soleil.

Longue attente

Longue attente

Petit à petit le ciel se couvre. Enfin, vers 16h, nous larguons les amarres,

Ca se gâte !

les nuages avec nous, et nous comprenons bien vite qu'il va falloir affronter la pluie !

Ca se gâte de plus en plus !

C'est pourri

Au moins, nous profitons de quelques beaux éclairages et le spectacle mérite quand même quelques gouttes !

mais c'est beau !

Quatre jours de traversée ...

Un vol de cormorans empereurs (noirs avec un grand plastron blanc) passe devant la proue. Ils vont se poser sur leur rocher,

Vol de cormorans empereurs

Rocher aux cormorans

non loin du dortoir des mouettes

Ile aux mouettes

Voilà, il n'y a plus qu'à attendre les spectacles annoncés par les "dépliants" : animaux de toutes sortes (baleines à bosse, dauphins, phoques ...) les glaciers et les fjords, etc. Alors, pour passer le temps, le capitaine confie la table à cartes à Colette

Colette, cap sur le soleil !!!

avec mission de trouver le passage vers le soleil entre les nombreuses îles qui encombrent l'horizon. Heureusement, je pense qu'il garde un œil, on ne sait jamais ...

Ou est le passage ?

Par ici ?

Tout le long des rives, de nombreuses fermes aquacoles. Les voilà, les saumons d'élevage qu'on retrouve partout sur les étals.

Elevage de saumons

Pluie derrière (ouf, on est passé), mais il y en a autant devant.



Ouf ! C'est passé

Alors nous retournons dans les salons un peu exigus pour abriter tout le monde, jusqu'à un appel du capitaine. Tout le monde se précipite sur le pont, même ceux qui n'ont rien compris (dont je fais partie) : il y a quelque chose à voir !

Baleine

si, si, c’était une baleine, il faut y croire, car nous ne verrons pas mieux de tout le voyage. Certainement elle était plus visible sur le radar, car, pour moi, c'est seulement un jet d'eau !

Les vagues sont un peu plus marquées, l'étrave soulève de belles gerbes d'écume.

Ecume des jours

Dans l'espoir de voir un quelconque animal, que les autres vont rater, je reste longuement sur le pont, à scruter l'horizon bien bouché,

Anne, ma soeur Anne ...

mais rien de rien, que de la pluie, et je finis par me lasser. Ça a quand même un certain charme !

Voici enfin un glacier à "se mettre sous la dent" : le glacier "Iceberg". Ce n'est qu'un succédané au célèbre glacier Pie XI, Le capitaine nous a mis le marché en main : "Voulez-vous aller voir le glacier Pie XI, le plus beau - mais le temps est tellement mauvais qu'on ne pourra pas s'approcher (en gros, vous ne verrez rien !) - ou le glacier Iceberg qui est lui aussi très beau !". Faux choix, en vérité, mais beau spectacle. Plus nous approchons, plus la masse blanche et bleu apparaît derrière le rideau de pluie fine.

Glacier Iceberg

Le bateau s'approche lentement, longe le front, tourne et retourne afin que tout le monde puisse mitrailler de photos la glace torturée. Malheureusement, les objectifs sont pleins de gouttes de pluie et peu de photos sont sauvables !

Glacier Iceberg

Le temps est toujours aussi instable, les grains succèdent aux trouées de ciel bleu.

Caprices du ciel

Caprices du ciel

Nous passons devant la célèbre épave d'un bateau volontairement échoué pour une sombre histoire d'escroquerie à l'assurance.

Epave

Cette fois, c'est du soleil, le capitaine en profite pour passer tout près du rivage et nous faire admirer l'épaisse forêt naturelle. Pour un peu, on se croirait sur l'Amazone !

Eclaircie de courte durée

Rive

Fausse joie

Nous ne sommes pas loin des immenses montagnes de Campo de Hielo Sur, nous les devinons dans le fond des vallées, à travers les brumes,

Sommets enneigés

Sommets enneigés

Puis c'est l'arrivée à Puerto Eden, l'une des très rares petites bourgades reliée seulement au monde par le ferry. Le soleil ravive les couleurs des quelques rares maisons.



Puerto Eden

Puerto Eden

Puerto Eden

Dès que nous approchons, c'est l'abordage ! Le ferry n'accoste pas (trop gros pour les pontons de bois) et de nombreuses petites barques se dirigent sur nous, s'arriment et, à la volée, échangent colis et paquets de toutes sortes.

A l'abordage !

A l'abordage !

Puis ils repartent, l'ancre est levée et nous repartons vers le sud. Les couleurs sont levées, c'est un magnifique arc-en-ciel qui n’annonce rien de bon !

Hissez les couleurs ...

Nous approchons maintenant de l'Angostura White, passage très étroit (80 m. de large), qu'il ne s'agit pas de rater.

Approche de l'Angostura White

Le vent est fort, arrachant des embruns

Embruns

il s'agit de bien viser !

Angostura White

Avant l'Angostura White

Voilà, c'est passé, c'était quand même spectaculaire car, même si le ferry a un peu ralenti, il est quand même passé assez vite entre les rochers !

Après l'Angostura White

Et nous entrons dans le golfe de Puerto Natales.

Entrée dans le golfe de Puerto Natales

Entrée dans le golfe de Puerto Natales

Au gré des apparitions du soleil, l'eau change continuellement de couleur, passant du gris au bleu

Entrée dans le golfe de Puerto Natales

Eaux changeantes

Eaux changeantes

L'approche de Puerto Natales est très longue, le bateau n'a pas l'autorisation de s'amarrer au ponton, à cause de la violence du vent. Nous restons plus d'une heure, ancrés à quelques centaines de mètres.

Puerto Natales

Puerto Natales

Puerto Natales

Puerto Natales

Enfin, nous posons le pied sur le sol patagonien, et commence la troisième partie du voyage, le grand sud.

Torres del Paine

Nous n'avons posé le pied à Puerto Natales que pour poser quelques bagages, refaire les sacs, et nous voilà repartis pour cinq jours dans le Parc National des Torres del Paine (jours 11 à 15 : du 07 au 11 février). Nous y ferons de nouveau halte, un peu plus longuement, de retour du trek.

Premier jour : départ sous la pluie au petit matin pour 2 heures de bus jusqu’à l’entrée du Parc, transfert dans un minibus bondé, puis un catamaran encore plus chargé d’où on ne voit rien. Enfin l'air libre ... le refuge de Grande Paine vient de ré-ouvrir après l'incendie, mais tout est calciné autour,

Incendie

de violentes rafales soulèvent des nuages de cendre très désagréables dans les yeux.

Après une heure de marche environ, Claudette fait un faux pas et ressent une violente douleur a la cheville !! Hélas, le voyage s’arrête ici pour elle, Michèle la raccompagne (2 h pour le retour) puis tout le chemin inverse. C'est une autre histoire....

Pour notre part, nous continuons jusqu'au refuge Grey, dans des bourrasques de grêle qui nous cingle violemment le visage : une partie de plaisir ! On comprend qu'il y ait aussi peu de monde au refuge. La végétation est très abîmée par le feu mais certains endroits sont partiellement préservés, de quoi nous donner une idée de son charme passé ...

Petite halte pour poser les affaires et nous filons jusqu'au glacier Grey : énorme masse séparée en deux langues qui aboutissent dans le lac. Bien qu'un peu éloigné, le spectacle vaut bien toute la pluie que nous prenons sur la tête !

GlacierGrey

Deuxième jour : chemin inverse, nous repassons par le refuge Grande Paine, puis nous dirigeons vers celui de Los Cuernos. Tout le long, d'incessantes rafales très puissantes font voler des tourbillons d'embruns au-dessus du lac d'une superbe couleur vert laiteux. C'est superbe ... quand même !!!

Tornade

Arrivés au refuge, nous sommes sortis de la zone brûlée depuis environ 1 heure : la forêt est dense, évidemment d'espèces inconnues : de grands arbres un peu comme des ormes, des arbustes piquants, sans doute des berberis, et enfin les premières fleurs de Cirulillo,

Cirulillo

fleur emblématique du parc, assez semblable au chèvre-feuille, mais pourpre : de toute beauté. Ce qui manque le plus c'est la faune !

Du fait de l'incendie (probablement), plusieurs sites de camping des alentours sont fermés et les pauvres campeurs, en général des jeunes, chargés comme des mulets, s'agglutinent là ou ils peuvent, dans le moindre trou de broussaille, pour essayer de monter leur tente sous un vent toujours violent. Quelques piquets craquent, certaines campeuses aussi - les pauvres ! Le refuge est d'une indigence insigne pour ces pauvres malheureux, qui sont obliges de manger debout devant l’entrée, sous la pluie éparse, avec deux points d'eau pourris et deux douches peu engageantes !

Pour les nantis que nous sommes, c'est moins dramatique et nous pouvons nous réfugier dans une salle à manger bondée et surchauffée, avec pour tout recours un verre de pisco !!!

Pisco

Troisième jour : retournons sur nos pas pendant environ 2 heures, jusqu'au "Camp Italien" pour nous enfoncer dans une vallée profonde, en longeant un torrent impétueux et boueux, progressant le long d'une haute moraine. La récompense vient au bout d'une bonne heure, lorsque nous arrivons au point de vue : d'un coté un beau glacier suspendu

GlacierValleFrances

d’où s’écoulent de nombreuses cascades dont l'eau n'atteint pas le sol, soufflées vers le haut en de superbes panaches,

Panache

de l'autre la face ouest des Torres, en attendant de les retrouver plus tard sous un angle opposé.

Le retour au refuge de Los Cuernos est épique : le chemin longe le bord du lac, emprunte une gréve de cailloux blancs et noirs, très belle. Mais les rafales de vent, sans doute plus prés de 120 que de 100 km/h, nous chahutent en tous sens. Par deux fois nous nous accrochons aux arbustes ou aux rochers, accroupis pour ne pas nous faire renverser, et une seconde suffit pour nous tremper de la tête aux pieds. Heureusement, il ne faut guère plus de temps pour être de nouveau secs !!!

Enfin nous arrivons au refuge et nous avons le plaisir de retrouver Michèle qui en a fini de son rôle de "Mutuelle Assistance". Le retour, ça se fête par 2 piscos ... Il faut bien se donner du cœur a l'ouvrage car, ce soir, nous sommes nous aussi sous la tente, certes déjà montée : il y a déjà 6 mois, lors de la réservation, plus aucune place n’était disponible dans le refuge !

Au cours de la soirée, les infortunés campeurs s’agglutinent autour de nous, les piquets s’entremêlent, les cailloux se partagent pour arrimer les toiles. Bref, un cirque comme je n'en ai jamais vu de ma longue vie de campeur !!!

Quatrième jour : nuit très agitée, où les arceaux se plient sous la poussée du vent jusqu’à ce que la toile nous caresse le visage. Tout tient bien, les ondées se succèdent jusqu’à 5 h du matin, nous pourrions enfin dormir tranquilles si les premiers campeurs ne commençaient déjà a tout replier !

Aujourd'hui, journée de transition : nous rejoignons le refuge de Chileno, légèrement engagé au cœur de la vallée dans laquelle se cachent les "Torres", le clou du spectacle ! Le temps est au beau, pas un souffle de vent, Los Cuernos se detachent sur le ciel bleu :

LosCuernos

Il faut très chaud, nous avons changé de planète en une nuit. La végétation est basse, le pied des montagne s’élargit en une vaste steppe, traversée d'une large rivière. Très loin, une caravane de chevaux et des vaches dans quelques pâturages encore verts. Tout le reste est jaune et sec : c'est bientôt la fin de l’été. Longue remontée à flanc, nous commençons a voir pas mal d'oiseaux de la région, dont les premiers ibis à tête noire qui nous émerveillent. Il y en aura tellement demain que nous ne les regarderons pas plus que des poules !!!

De nouveau des arbustes couverts de baies roses, bien appétissantes, mais gare !

Enfin, au détour d'un virage, nous découvrons la vallée des Torres et, au loin, le refuge de Chileno. Rien a voir avec la cohue du précédent refuge, ici les Tour Operators ne sévissent pas, c'est un peu trop loin !

Cinquième jour : le réveil était initialement prévu a 4 h. pour voir le lever de soleil sur les tours. C'est fou comme on est courageux à 12 000 km d'ici ! Finalement, ce sera un peu avant 7h. D'ailleurs, nous n'aurons pas à le regretter car le temps est un peu nuageux. Peu de monde sur le chemin, nous traversons une épaisse forêt naturelle, où les troncs morts enchevêtrés pourrissent sur place.

Foret

Après une heure de montée, nous nous trouvons au pied d'un monstrueux éboulis qui cache encore toute la vue. Mais cela nous donne le plaisir d'une découverte brutale devant un cirque extraordinaire.

A droite, une muraille noire striée de zones plus rouges, un lac vert laiteux dominé par une falaise de granit veinée de noir, sur laquelle prend appui la base des trois tours dont le sommet se perd dans les nuages bas. A gauche, le regard est stoppé par une rangée d’éperons ocre.

Il va nous falloir une très grande patience (3 heures) à attendre, presque immobiles entre les gros rochers, un peu a l'abri du vent, avant d’être largement récompensés par un spectacle inoubliable. Des spots de lumière s'insinuent peu a peu dans les trous de la brume qui monte, une succession d'arc-en-ciel de plus en plus intenses

ArcEnCiel

puis presque la totalité du cirque qui se dévoile

LasTorres

Nous l'avons bien mérité, l'instant vaut bien un petit souvenir : hourra !!!!!

Hourra

Il est temps de redescendre, nous croisons beaucoup de monde, ils auront sans doute beaucoup plus de soleil que nous, mais certainement pas une aussi belle lumière : c’était un bon plan !!!

Il fait maintenant très chaud au fur et à mesure que nous redescendons dans la plaine. De nouveau des ibis, le long du chemin, qui lèvent à peine la tête à notre passage, occupés à fouiller la terre de leur long bec recourbé.

Ibis

Le retour en bus a Puerto Natales est un plaisir : placés devant, et avec du beau temps, nous profitons du spectacle : de nombreux guanacos, qui ne s'affolent pas du tout à notre passage, le chauffeur est obligé de klaxonner pour leur faire évacuer la route ! D'un bond certains franchissent la barrière. Au fil de la route, un groupe de flamands roses, un nandou, des lièvres qui font la course avec nous.

190 km de route = 190 km de clôture de part et d'autre, d'immenses pâturages secs et pierreux, apparemment inoccupés, mais en fait les troupeaux de vaches et de moutons sont dispersés sur toute l’étendue. Ils ont la belle vie avant de finir dans l'assiette !

RepasPuertoNatales

Pour une première rencontre avec une parillada (restaurant spécialisé dans la viande grillée au barbecue, la parilla) le contact est réussi !

Halte a Puerto Natales

Le vent s'est enfin calmé et nous a permis de mettre pied à terre. Après une course de valises à roulettes dans Puerto Natales (c'est un petit bourg tranquille dont on a vite fait le tour), nous parvenons à la "Résidencial Bernardita",

Chez Bernardita

qui sera notre "camp de base" pour le trek dans les Paine, décrit précédemment.

C'est une très bonne adresse, propre, à l'architecture surprenante : des couloirs, des escaliers en tout sens, de petites allées en plein air, pour relier les chambres empilées un peu n'importe comment au cours d'une croissance anarchique.

Chez Bernardita

Les chambres sont étroites, à la fois kitch et cosy

Chez Bernardita

Nos hôtes sont très serviables, se mettent en quatre pour rendre service à leurs visiteurs. Nous laissons sous leur bonne garde une partie de nos bagages, ne prenant que le strict nécessaire pour le trek. C'est aussi Bernardita qui se charge de nous commander le mini-bus qui viendra nous chercher demain au petit matin près de l'hôtel pour nous conduire au parc national.


A notre retour du trek cinq jours plus tard, même après 22h, la table y est bonne, l'accueil toujours chaleureux et nous n'avons qu'à glisser les pieds sous la table (il vaut mieux prévenir avant, quand même !!!)

Chez Bernardita

Nous voici donc de nouveau à Puerto Natales pour une journée de "repos". C'est dimanche mais heureusement les boutiques les plus importantes sont ouvertes : change, laverie, restaurant ...


La terrasse, toujours ventée (typique de Puerto Natales), permet un séchage rapide des petites lessives, malgré les ondées qui menacent.

Chez Bernardita

Au programme, promenade dans les rues qui s'animent tout doucement,

Balade dans les rues

Balade dans les rues

une petite halte dans un restaurant sympathique pour y déguster le délicieux "ceviche" (salade de poisson cru mariné)

Au restaurant

Ici, toute la ville baigne dans l'ambiance treks, randonnées, escapades en montagne, une de ses principales sources de revenus. Le goût des chiliens pour les tags et les murs peints traduit bien cette omniprésence du parc des Paine !

Tags

Tags

Tags

Les maisons ne se distinguent parfois que par la couleur ...

Maisons

Maisons

elles sont souvent pimpantes, entourées de jardins très fleuris

Maisons

Maisons

Maisons

Maisons

Le port est très morne, mais dégage un charme un peu triste à cause de ces petits bateaux qui ont l'air abandonné et de ce ciel bas et gris

Le port

Le port

Le port

Le port

Le port

Le port

Encore un grand merci à Bernardita et à son mari, qui, en notre absence, se sont occupés de notre infortunée copine Claudette, qui l'ont recueillie et ont tout fait pour lui trouver un point de chute à Punta Arenas, et pour que son transfert se passe dans les meilleures conditions.

Punta Arenas

Le 13 février (jour 17)

Nous avons quitté ce matin Puerto Natales, sous la pluie ... Trois heures de route pour atteindre Punta Arenas. Le temps s’améliore au fur et à mesure, la forêt d'arbustes rabougris, malades ou morts est remplacée par de maigres pâturages. Nous commençons à longer le mythique détroit de Magellan.

Arrivés à 13 h, un vent violent et froid nous attend, mais nous sommes prévenus, Punta Arenas est la seule ville où même les chats volent ...

Une colline nous permet d'avoir une vue d'ensemble sur la ville

Vue générale de Punta Arenas

Vue générale de Punta Arenas

Comme à Puerto Natales, les maisons sont colorées, murs et toits, aucune association n'est tabou !

Maisons colorées

Maisons colorées

De même, les tags sont ici figuratifs et joyeux

Maison taggée

Il flotte parfois un léger parfum révolutionnaire

Mur taggé

comme sur les murs de notre hôtel "Independencia" :

Hôtel Independencia

Ce soir, nous retrouvons notre "pauvre" copine Claudette qui se morfond ici, à bout de nerfs, cloîtrée depuis depuis une semaine sur son fauteuil roulant,

Claudette à Punta Arenas

à l'hôtel "Hain" (nom donné par les indiens Onas à la cabane servant à des rites divers),

Hotel Hain

très imprégné de la culture fugéenne

Hotel Hain

Hotel Hain

Hotel Hain

Heureusement, les chiliens qui l'entourent sont d'une gentillesse, d'une serviabilité exceptionnelles, et d'une hospitalité dont nous, français, devrions nous inspirer davantage. Mais il lui manque depuis deux jours une autorisation de prendre l'avion, que doit lui délivrer le chirurgien qui l'a vue, et sans lequel la compagnie aérienne refuse de l'embarquer.

Heureusement, pendant que je remplis ce blog, le reste de l’équipe lui tient un peu compagnie.

Pour la changer d'air et passer un agréable moment ensemble, nous nous offrons une dernière occasion de nous retrouver tous les six autour d'une table, avant qu'elle nous abandonne demain matin, si tout se passe normalement ...

Le choix du restaurant "Le Remezon" se révèle un excellent choix : dans un cadre intime d'une maison ancienne décorée en vrac de nombreux objets de la vie quotidienne, ou ayant pour beaucoup un rapport avec la vie quotidienne des indiens,

Restaurant "Le Remezon"

on nous sert des plats succulents: Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, en apéritif un granité de calafata (baie de la Patagonie dont on raffole ici), bien entendu alcoolisée,

Restaurant "Le Remezon"

puis au hasard des commandes une soupe à l'ail fameuse, des mises en bouches de coquillages raffinées, un assortiment d'algues, très bonnes (mais oui !!!). Certains choisissent une assiette de castor et d'oie locale rôtie, très bon mais sans goût très spécifique,

Restaurant "Le Remezon"

et d'un "merluzza negro" de l'Antarctique qui fond sur la langue et est vraiment succulent. Ajoutez-y pour les gourmandes des gâteaux ou des coupes de glace excellents et vous imaginez que, accompagné d'un très bon vin rouge chilien (prix très inférieurs aux vins français), la bonne humeur était là !!!

Le 14 fevrier

Nous nous sommes séparés vers minuit 30, Claudette continuait à se disputer tantôt avec le représentant de l'assistance mondiale à Paris, tantôt avec le correspondant local. Nous étions bien pessimiste sur ses chances de prendre l'avion le matin même a 10 h. Quelle ne fut pas notre surprise de ne plus la trouver ce matin : elle avait fini par obtenir son papier dans la nuit (il était prêt depuis deux jours) et elle avait obtenu une réservation sur le vol . OUF !!!

La plus grande partie de la journée est consacrée à la visite de la ville. DE larges avenues ombragées

Avenue

nous conduisent vers le centre. Je suis toujours admiratif devant les toiles d'araignées qu'ont réussi à construire les électriciens et les agents des postes, et qui décorent quelques façades un peu décrépites !!!

Vers le centre

Vers le centre

Nous atteignons ainsi le seul bâtiment moderne, futuriste même, de la ville,

Vers le port

qui domine le port

Vers le port

Non loin de là, la traditionnelle "Place d'Armes", paisible,

Place d'Armes

En son centre le héros national, Magellan,

Place d'Armes

A ses pieds, un indien fugéen de bronze,

Place d'Armes

dont le pied caressé par de nombreuses mains de touristes, atteste qu'ils ont (mal) lu les guides : la véritable statue de l'Indien, à laquelle les descendants portent une vraie dévotion, se trouve au cimetière et fait partie de nos objectifs de l'après-midi.

Tout autour de la place, de superbes bâtiments,aux façades décorées,

Place d'Armes

Place d'Armes

Place d'Armes

Place d'Armes

Visite du musée naval (deux salles relativement intéressantes, pas génial quand même),

Musée de la marine

puis visite de la maison bourgeoise (ou même plus !) de Sarah Braun (personnage important de "l’époque" ...) :

Maison de Sarah Braun

très agréable de parcourir ces salons richement décorés, surtout que c'est maintenant un hôtel et un restaurant chics,

Maison de Sarah Braun

Maison de Sarah Braun

Maison de Sarah Braun

Maison de Sarah Braun

et que le pisco sur n'y est pas plus cher qu'ailleurs !

Maison de Sarah Braun

Après avoir longé la jetée, dans un petit vent frisquet,

Jetée

Jetée

Jetée

et traversé les quartiers plus périphériques au pas de course,

Quartiers périphériques

Quartiers périphériques

Quartiers périphériques

Quartiers périphériques

nous gagnons, en limite de ville, le cimetière qui est assez intéressant : les plus humbles y ont leur place

Cimetière

Cimetière

comme les plus orgueilleux :

Cimetière

Cimetière

Petite visite a la statue du jeune indien, objet de dévotion des locaux, entourée d'innombrables ex-voto

Indien fugéen du cimetière

Indien fugéen du cimetière

Retour sur nos pas pour visiter le musée de la mission salésienne dont les deux salles les plus intéressantes sont consacrées aux aborigènes de la région, les indiens fuégiens, avec beaucoup d'objets, de photos, de documents rappelant leur mode de vie. Au sous-sol, faune empaillée, flore et minéraux : pas mal

Et c'est reparti pour une course infernale afin d’attraper à 15h le ferry qui nous conduit au pays des manchots (leur "pingouins") des Magellanes, l'ile Magdalena. Deux heures de bateau, une heure de bonheur sur l'île, puis deux heures de retour, un bus attrapé à la volée a 10h du soir, nous nous sommes couchés sans manger !!! Quelle journée !!!

Le séjour chez nos amis les palmipèdes est inoubliable : une colonie de 150000 individus, rentrés du boulot après une dure journée de pêche. Il y en a partout !

Plage de l'île Magdalena

Plage de l'île Magdalena

Qui regarde passer qui ?

Plage de l'île Magdalena

C'est l'heure de se chauffer aux derniers rayons de soleil,

Un manchot

de se raconter les menus événements de la journée,

Deux manchots !

ou de se dire des mots tendres,

Deux manchots !

Deux manchots !

Deux manchots !

... ou plus si affinités, c'est aujourd'hui la Saint Valentin, ne l'oublions pas !!!

Deux manchots !

La satisfaction du devoir accompli !

Deux manchots !

Un jaloux pousse son chant d'amour ressemblant étrangement au braiment des ânes

Ménage à trois

Vite, c'est l'heure de faire le ménage :

L'heure du ménage

L'heure du ménage

on va avoir de la visite :

LUne visite

Il est malheureusement temps de laisser ces jolies petites bêtes profiter d'un calme bien mérité, dans la sérénité du soir

Derniers rayons de soleil

Derniers rayons de soleil

Derniers rayons de soleil

Au revoir !!!

Derniers rayons de soleil

Ushuaia ... le bout du monde

Le temps passe vite, et charger le blog n'est pas une mince affaire : les installations des machines sont très précaires et la moindre manipulation (chargement des photos de l'appareil vers la clé, compactage, transfert sur le site de free puis placement dans le blog) provoque un plantage !!! Ajoutons a cela une carte déjà pleine de plus de 1200 photos - facile de s'y retrouver !), un clavier qwerty - espagnol en plus - et plusieurs touches effacées ... Je suis parfois a bout de nerf, mais je déploie des trésors de patience car j'ai tellement envie de vous faire partager notre plaisir ! Donc je commence par le texte et on verra après pour les photos, pourtant le plus intéressant !!!

Nous venons de passer un peu plus de deux jours a Ushuaia, très remplis. Commençons par le commencement :

Le 16 février

Nous avons passé la journée dans le parc national "Tierra del Fuego", en particulier autour de la baie Lapataia : journée calme consacrée a la découverte de la flore et de la faune d'une grande richesse et nouvelle pour nous. Le temps n'est pas particulièrement beau mais très changeant, nous offrant des éclairages et des reflets superbes.

ParcLac1

ParcLac2

ParcLac3

ParcLac4

ParcLac5

ParcLac6

Nous rencontrons une tres grande variete d'oiseaux pas farouches du tout.



Oiseau1

Oiseau 2

Oiseau3

et meme un condor (oui oui) qui nous survole pendant le pique-nique:

Condor

Le seul mammifère qui montre son nez, ou plutôt son derrière blanc est le lapin : il y en a partout !!!

De nombreuses variétés d'arbres peuplent la foret, beaucoup d'entre elles nous sont inconnues et ce n'est pas le nom espagnol, latin ou mapucho qui va beaucoup nous aider !

L'arbre le plus important, très lié à l'histoire de la région, est le hêtre : l'une des trois variétés donne un superbe bois de construction, produisant des fûts de 30 m. et difficilement putrescible : on dit qu'il faut 100 ans pour qu'un arbre pourrisse complétement, ce qui explique tous les troncs morts enchevêtres dans les forêts. Un parasite, petit champignon blanc en forme de boule, s'installe sur les branches et sur le tronc. En réaction, l'arbre produit des sortes de nœuds qui peuvent être très gros. Jeunes, ils sont comestibles, mais ils deviennent énormes et sont sculptés en de beaux objets.

Noeud1Noeud"

Les premières couleurs d'automne commencent à apparaître. Il paraît que la forêt est splendide au cette saison, on veut bien le croire

Automne! Automne2

le 17 février

Aujourd'hui, le groupe se scinde en deux : André reste à Ushuaia pour visiter les musées, les quatre autres descendent le canal Beagle. Les montagnes environnantes sont saupoudrées de neige de la nuit, à partir de 500 m. Nous prenons le bateau de bonne heure et la vue sur la baie d’Ushuaïa est magnifique.

BaieUshuaia1

BaieUshuaia2

mais il ne fait pas très chaud sur le pont

SurLeBateau

Nous approchons une île couverte de sternes, dont l'odeur de guano est très présente

IleSternes

Sterne

puis deux rochers habités par des lions de mer qui ont l'air de vivre dans une harmonie très relative entre eux et avec les autres

LionMer1

LionMer2

LionMer3

LionMer4

Le phare du bout du monde, à l’extrémité méridionale de l'Argentine

PhareBoutDuMonde

Enfin, nous arrivons à Harberton, but de notre journée. C'est une maison a 80 km d’Ushuaïa, fondée par Lucas Bridge, grand bienfaiteur des indiens fugeins a la fin du XIXème siècle, peu connu sauf par ceux qui ont lu son merveilleux livre "Aux confins de la terre", la bible de ceux qui veulent connaitre ce qu’était la Terre de Feu il y a 100 ans, avant la destruction complète de ces peuples. Pour ceux qui l'ont lu (3 sur 6), c'est un pèlerinage incontournable. Pour les autres, c'est une très intéressante visite d'un musée qui conserve de nombreuses traces de ce qui s'est passé ici, un musée sur les cétacés, une visite commentée de la forêt et de ses arbres, etc...

Bref, une bien belle et riche journée

Harberton

El Calafate

Le 18 février (jour 22)

Nous arrivons en fin d’après-midi à El Calafate et trouvons sans problème notre nouveau toit : les "cabanitas" : une petite maison avec une chambre en bas et une mezzanine, où nous nous installons avec plaisir. :

Cabanitas1

Nous nous croirions en Provence tant les lavandes sont belles (il faut bien leur trouver un défaut, alors disons qu'elles sont moins parfumées !!!). Et pour fêter ça, rien de mieux qu'un petit vin blanc frais argentin !!!

Cabanitas2

Cabanas3

La soirée se termine dans un restau sympathique, très populaire, où nous dégustons notre première parrilla. Difficile d'aller au bout de la viande tant c'est copieux.

Parrilla

Le 19 février

Au programme, un gros morceau du voyage : le célèbre glacier Perito Moreno, une des merveilles du monde, paraît-il. Et cela se sait : tous les "tour operators" passent par ce point obligé. C'est d'ailleurs amplement mérité car exceptionnel.

Aujourd'hui, Colette fait bande a part : elle fait le même circuit que nous, sauf la dernière partie : le trekking (grand mot pour pas grand-chose) sur le glacier. Mal lui en prend car, dès le début, elle fait partie d'une autre "fournée" et, de la journée, nous ne l'apercevrons qu'une seule fois. En effet, comte tenu de l'affluence, les circuits sont très bien organisés et encadrés, afin de répartir tous les touristes sur l'ensemble des sites.

Après un petit trajet en bus, d'environ 1h30, nous sommes conduits en face du front du glacier, sur une colline traversée en tous sens de passerelles d’où on peut contempler cette énorme masse de glace blanche et bleue qui s'avance dans le lac.

Moreno1

Moreno2

Moreno3

Moreno4

Moreno5

Moreno6

Moreno7

Puis nous prenons un petit bateau qui nous fait traverser le lac, en longeant un autre front du glacier,

Moreno8

Moreno9

Moreno10

jusqu’à prendre pied sur la moraine. A travers les arbres nous apparait l’énorme masse blanc bleuté,

Moreno18

Moreno19

Moreno20

puis nous montons sur le glacier. Certes, ce n'est pas très nouveau pour nous, mais c'est quand même un bon moment : nous restons sur le bord du glacier mais l’itinéraire, bien balisé, nous fait passer à travers d'immenses pénitents de glace, nous découvrons des trous d'un bleu de Prusse dans lesquels s'engouffrent les eaux qui ruissellent en surface. Féerique !!!

Moreno11

Moreno12

Moreno13

Moreno14

Moreno16

Moreno17

le 20 fevrier

Cette journée est encore plus tranquille que la précédente puisque nous la passons toute entière sur un bateau

Bateau1

Bateau2

bateau3

qui nous conduit pour commencer au pied du glacier Upsala, plus précisément jusqu'au point ou les blocs de glace détachés de la falaise nous empêchent de progresser.

Upsala1

Iceberg1Iceberg2Iceberg3Iceberg4

Au retour, nous nous enfonçons au fond d'un fjord pour contempler un petit glacier qui fait lui aussi trempette,

GlacierItalien

et, pour finir, nous longeons de nouveau le glacier Perito Moreno, sur l'autre versant. Toujours aussi beau, toujours aussi spectaculaire avec ses aiguilles acérées, ses grottes bleues :

Moreno2Moreno3Moreno4

El Chalten

le 21 février (jour 25)

Départ a 8h en bus d'El Calafate pour El Chalten. Nous quittons presque avec regret les Cabanitas, Gerardo et son collègue malien, mais nous avons un programme chargé : un peu plus de trois heures de route dans la pampa nous conduisent a El Chalten.

Depuis presque 100 km, nous voyons l'horizon barré de montagnes enneigées et, se détachant nettement, le mythique Fitz Roy. La route est une succession de longues lignes droites de plusieurs kilomètres qui, nous l'imaginons, doivent être un calvaire pour les quelques cyclistes au long cours que nous doublons, surtout avec du vent (et ce n'est pas ce qui manque dans le coin !!!)

Route

Arrivés avant midi, et installés dans notre chalet très confortable et accueillant,

InterieurChalet

nous ne voulons pas perdre une minute : tant de visiteurs n'ont pas pu voir les sommets environnants à cause du mauvais temps qu'il serait criminel de gaspiller une seule seconde des conditions exceptionnelles dont, enfin, nous bénéficions.

Alors nous voilà partis dans le parc national, une fois de plus à travers la forêt, toujours la même, pour une courte balade. Moins de 2 heures plus tard, et 500 m. plus haut, nous sommes sur un petit belvédère et contemplons enfin ce "monstre" extraordinaire qu'est le Fitz Roy, qui a fait rêver tant d'alpinistes. Pour le décrire, remettons-en nous aux photos !!!

Mirador1

Mirador2

Contemplation finie, nous faisons une longue pause sur les berges du lac Capri, et la température est telle qu’André prend un bain, dans ce cadre exceptionnel. L'eau est vraiment agréable !!!

LacCapri1

LacCapri2

AndreDansLac

Le soir, nous cédons aux coutumes locales : viande, viande, viande !!! et faisons un barbecue conséquent !!!

Barbecue

La vie est belle !

le 22 février

Levés de bonne heure. Le temps est exceptionnellement beau, il ne faut pas rater l'occasion : nous partons en direction du mirador Loma del Pliege Tumbado. Le trajet est donné pour 4 heures, mais il ne nous en faut que 3 pour atteindre le sommet.

Comme toujours, le chemin commence par traverser la foret de hêtres, toujours à l’état naturel (nous sommes de nouveau dans un parc national), puis nous débouchons sur des prairies jaunies et enfin une montée de 250 m. dans un pierrier raide mais pas trop difficile.

C'est un point idéalement placé pour contempler la Torre, le Fitz Roy et les glaciers qui les entourent.

Moraine3

Moraine4

VueLacDuMirador

Un 360 degrés splendide qui s’étend jusqu'au lac de Viedma.

Moraine2

La-haut, plein soleil (attention aux coups de soleil !!!), il n'y a que quatre français (en plus de nous), et après une petit pique-nique, nous nous offrons une sieste au ras du sol, à l'abri du vent.

Le retour est un peu fastidieux, dans la poussière. A total 1180 m: de dénivelée, quand même !!!

Comme hier, nous nous faisons un barbecue, cette fois de mouton. Ici les bouchers n'ont pas le même genre de découpe qu'en France : à la scie à bande. La demi-carcasse de mouton est coupée en 5 morceaux, puisque nous sommes cinq. Le "boucher" fait semblant de ne pas nous comprendre lorsque nous essayons de lui mimer la découpe en morceaux plus petits. Une fois rôtis, les morceaux ont le même (bon) goût !!!

le 23 février

Toujours un temps aussi splendide. Aujourd'hui la balade est plus facile, mais assez longue. Elle nous conduit au pied des aiguilles appelées Cerro Torre, dont descendent d’énormes glaciers suspendus.

VersCerroTorre

Moraine1

Cette fois, c'est la verticalité qui est très impressionnante.

BordDuLacCerroTorre

BordDuLacCerroTorre2

BordDuLacCerroTorre3

Tout le temps que nous restons sur le "mirador" au-dessus du lac, les séracs ne cessent de craquer et de s'effondrer. Malheureusement, lorsque le bruit nous parvient, la chute est déjà terminée. De plus le bruit se réverbère tellement sur les hautes parois qu'il nous fait croire à des cataclysmes alors que ce ne sont que de petites chutes de glace.

Journée splendide, peut-être la dernière car les nuages se sont accumulés dans la soirée, et la météo semble ne pas être terrible pour demain.

De toutes façons, en trois jours, nous nous sommes gavés de cimes vertigineuses, glacées, immenses, et c'est sans nul doute le clou du spectacle pour ce voyage.

Journée terminée, comme d'habitude, dans la joie et la bonne humeur, de nouveau autour d'un bon barbecue !!!

le 24 février

Dernier jour dans les montagnes. Aujourd'hui nous retournons au pied du Fitz Roy, par un autre itinéraire : la remontée, à partir du joli hôtel d'El Pilar perdu dans la nature,

ElPilar

d'une vallée peu fréquentée, puis la raide grimpée sur une moraine pour découvrir un puis deux lacs superbes. Hélas (pour le moment), le pic fait sa coquette et ne montre que ses pieds, tout le reste est voilé dans des nuages.

LacFitzRoy1

LacFitzRoy2

LacFitzRoyGenevieve

Mais la patience est de nouveau récompensée et, petit à petit, les tours et aiguilles se dévoilent peu à peu

LacFitzRoy3

LacFitzRoy5

LacFitzRoy6

Bariloche et Villa la Angostura

Le lundi 27 février (jour 31)

Deux jours de bus nous ont conduits d'El Chalten à San Carlos de Bariloche. On ne peut pas dire que ce soit vraiment une partie de plaisir, mais c'est parfaitement supportable. Ce n'est pas tant la distance, qui est raisonnable, que l'état de la route, la célèbre Ruta Nacional 40, qui traverse toute l'Argentine du nord au sud (5 224 km de long !), en pleine réfection, qui rend le trajet si long !

Ruta nacional 40

Ruta nacional 40

Les arrêts pipi sont des plus rudimentaires ...

Ruta nacional 40

La distraction consiste à surveiller la pampa à la recherche de quelques chevaux, guanacos (il y en a encore quelques-uns), et nandous pas vraiment effrayés.

Ruta nacional 40

Ruta nacional 40

Le trajet est coupé par une nuit dans un petit hôtel modeste de Perito Moreno ville, à mi-chemin. Pas vraiment passionnant, mais la halte est quand même la bienvenue.

En se rapprochant de San Carlos de Bariloche, le paysage change peu à peu : des vallons plus verdoyants, un relief plus marqué, des lacs et des forêts de conifères. Nous approchons des montagnes. Cette région est parfois appelée la "Suisse argentine" par les argentins eux-mêmes, avec un peu d'exagération. En fait, c'est une ville dont la vie touristique se déroule principalement l'hiver (local) : c'est une grande station de ski.

Certes, elle a quelques affinités avec la Suisse et l'Allemagne, par les nombreux immigrés qui y ont trouvé refuge, et par un goût immodéré pour le chocolat !

Bariloche

Bariloche

En été, le principal attrait touristique est le Parc National Nahuel Huapi et le lac du même nom. Pour en parcourir les rives, nous louons des VTT, engins plus apparentés à des char d'assaut qu'à des vélos de course :

Bariloche

La promenade d'une trentaine de kilomètres, nous permet de découvrir de beaux rivages, de splendides résidences cachées dans les bois, des plages paisibles,

Bariloche

Bariloche

Bariloche

de grands araucarias endémiques

Bariloche

Bariloche

Villa la Angostura mercredi 29 février (Jour 33)

Une heure de bus suffit pour rejoindre la petite ville résidentielle de Villa la Angostura à environ 60 km. de Bariloche. De la rue principale qui abrite les boutiques consacrées essentiellement au tourisme (dont les inévitables chocolateries !), partent les rues perpendiculaires bordées de petites maisons entourées d'un jardin.

Nous sommes hébergés à l'Italian hostel, sorte d'auberge de jeunesse, sympathique dont le patron connaît bien la France pour y avoir vécu plusieurs années

Villa la Angostura

Villa la Angostura est l'un des villages les plus touchés par l'éruption volcanique du 4 juillet 2011, au Chili, à 4 km du volcan Puyehue, situé à 400 km. de Santiago. Les cendres, poussées par les vents dominants d'ouest, ont franchi la frontière d'Argentine toute proche, et recouvert toute la région d'une épaisse couche de cendre. Huit mois après, les rues latérales et certains toits ne sont pas encore dégagés :

Villa la Angostura

Villa la Angostura

De nombreuses photos saisissantes sont disponibles sur Internet.

La pluie décourage la moitié du groupe qui reste au village. Geneviève et Michèle, plus courageuses et bien couvertes, vont visiter la curiosité du pays, le Bosque de Arrayanes, arbres qui ne poussent qu'ici, à l'écorce couleur cannelle.

Valparaiso

Funiculaire!!!Valparaiso, le premier mars (jour 34)

Nous voici à Valparaiso depuis hier pour 4 jours. Le trajet entre Bariloche (partis en début d'après-midi) et l'arrivée à Valparaiso le lendemain à midi, n'est pas de tout repos.

La frontière entre l'Argentine et le Chili est à une vingtaine de kilomètres de Villa la Angostura. Nous la passons sans trop de difficulté, malgré une douane très pointilleuse sur l'importation de tout ce qui est issu du vivant (nourriture quelle quelle soit, objets en bois, cuits, etc.) : une phobie de contamination.

Au fur et à mesure que nous montons dans la montagne, l'épaisseur des cendres au bord de la route et sur la végétation s'épaissit. Puis les arbres sont de plus en plus gris, dénudés, et nous comprenons qu'ils ont dû griller sous la chaleur de l'éruption.

Dès que nous redescendons du côté chilien, pourtant très proche du volcan, la végétation reverdit rapidement et plus aucune trace de l’éruption n'est visible. Surprenant !!!

Le bus nous ramène à Osorno, que nous avions traversé il y a presque un mois déjà, nous changeons de bus pour regagner Santiago du Chili, que nous atteignons en début de matinée. Un petit changement de bus et nous sommes repartis pour Valparaiso.

Le premier jour, visite de notre quartier un peu en hauteur

Maison1

(notre hôtel ...)

Maison2

Maison3

Maison5

puis de la ville basse, avec de très belles bâtisses,

Maison4

mais dont certaines ne font plus que témoigner d'un passé glorieux bien révolu, surtout quand un tremblement de terre est passé par là ...

Beaux bâtiments neufs

BatimentNeuf

Visite du port

Port1

Port2

Port4

et de ses habitants :

Port6

Port3

Pelican

Nous faisons un petit tour en bateau pour découvrir toute la ville et les 42 collines qui l'entourent, toutes urbanisées, alternance de favellas et de quartiers résidentiels.

Retour à notre hôtel d’où nous contemplons toute la ville depuis la terrasse

VueVolline

VueColline1

VueColline2

BellePeinturePoupee

avant de dîner

DinerTerrasse

en attendant que la ville s'illumine

TerrasseNuit

Vaparaiso le 2 mars

Montée sur la colline par des escaliers bariolés

MuseeCielOuvert1

EscalierColore

rues naturellement colorées

Rue1

maisons finement décorées

MaisonDecoree

où aucun détail ne manque

DetailPeint

place rendant hommage aux poètes chiliens par des statues, accueillant le visiteur ...

Colette

Au sommet de la colline, la maison de Pablo Neruda.

MaisonNeruda

De nombreuses maisons sont flamboyantes, centaines sont des chefs d’œuvre,

VanGoog

DetailBateaux

où l'artiste est encore à l'ouvrage

Peintre

d'autres ne sont que des taches de couleur

Maison1

MaisonBicolore

MaisonColoree2

Même la mosaïque est utilisée

Mosaique

Isla Negra

Une journée est consacrée à la visite de la troisième (et dernière) maison de Pablo Neruda. Nous avons déjà approché celle de Santiago, malheureusement fermée, nous avons visité la deuxième sur une colline de Valparaiso. La dernière est située au bord du Pacifique, à 70 km. à l'ouest de Valparaiso.

C'est un véritable bric-à-brac d'objets un peu hétéroclites, d'une grande qualité et d'une incroyable richesse. On se demande où il trouvait le temps d'écrire et de se consacrer à son activité politique tant il passait de temps à négocier tous ces objets.

Malheureusement, l’interdiction de photographier l'intérieur limite notre "reportage".

Isla Negra

Isla Negra

Isla Negra

Isla Negra

Isla Negra

Isla Negra

Isla Negra

Heureusement, la plage est libre de tout droit !

Isla Negra

Isla Negra

Isla Negra

Isla Negra

Nous consacrons le dernier jour (dimanche 3 mars) à un dernier "petit" tour autour de la ville : il s'agit de prendre le Bus O qui doit en principe faire le tour de toutes les collines et nous ramener au point de départ. Celui-ci se situe en plein cœur de la vieille ville non loin de notre hôtel. Nous avons d'autant moins de difficulté à le trouver que, dès qu'un chilien voit un étranger hésitant avec un plan à la main, il lui propose gentiment ses services.

Nous voila donc partis dans ce bus, presque les seuls passagers. C'est dans une course folle qu'il nous entraîne : le dimanche matin, le trafic est pratiquement nul et le chauffeur en profite pour couper tous les virages, descendre à tombeau ouvert entre les collines, et nous voyons défiler le paysage à grande vitesse, au point que nous soyons arrivés sans en avoir profité. Nous décidons donc de descendre en cours de route, de faire un petit bout à pied, et de remonter ultérieurement jusqu'au terminal.

Il était temps, nous en sommes déjà au milieu du trajet (la ligne O nous a escamoté quelques collines, mais, sur le nombre, il en reste encore !). Nous nous retrouvons presque à la hauteur de notre hôtel, dans un quartier résidentiel, toujours aussi richement décoré

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Maisons peintes

Nous reprenons la ligne O, mais un autre bus. En fait, nous nous sommes faits rouler dans la farine par le précédent chauffeur : pressé de reprendre sa course folle, il nous a raconté n'importe quoi pour que nous descendions au plus vite : il nous a fait croire qu'il n'était pas nécessaire de payer à nouveau et nous a donné des tickets tarif "scolaire". On se doutait bien de quelque chose, et, évidemment, il a fallu les payer à nouveau. Pas grave car ce n'est vraiment pas cher !

Nous voici donc repartis jusqu'au terminus de la ligne, à l'extrémité occidentale de la ville, devant le cimetière de Playa Ancha. Nous descendons vers une des rares plages de sable, pas bondée en cette fin d'été.

Côte rocheuse

Au-dessus de nous, des centaines de perruches jacassent et volent en bandes

Côte rocheuse

Côte rocheuse

Nous longeons la côte rocheuse,

Côte rocheuse

Côte rocheuse

qui offre des sièges peu confortables, n'incitant pas à la méditationj

Côte rocheuse

Les pélicans passent au-dessus de nous ou au large, seuls ou en petites escadrilles, rasant les vagues en planant

Côte rocheuse

Nous suivons les facéties d'une loutre de mer dans les rochers

Côte rocheuse

qui finit par nous ramener à l"entrée du port industriel.

Après ce grand tour, nous avons les jambes un peu lourdes, il fait très chaud et certains ne rêvent que de s'asseoir quelque part à l'ombre au centre de la vieille ville.

La tentation d'une boisson fraîche là-haut

Funiculaire

nous convainc d’emprunter le superbe funiculaire multicolore, l'un des quinze (à peu près) restés en activité.

Funiculaire

Funiculaire

Funiculaire

Funiculaire

Funiculaire

Le terminus du funiculaire est une place ombragée, envahie de petits commerces pour touristes.

Funiculaire

Les vues surplombantes du port

Funiculaire

Funiculaire

et de la ville

Funiculaire

sont magnifiques.

Dommage pour nous, le petit havre de paix visé

Funiculaire

est fermé, et il ne nous reste plus qu'à redescendre, cette fois pedibus cum jambis !

Colette et moi renonçons, Michèle et Geneviève, insatiables, repartent à l'assaut d'une ou deux autres collines ...

André, pour sa part, nous a faussé compagnie toute la journée, pour explorer une autre ville proche de Valparaiso, sur la ligne du métro encore tout neuf : Viña del Mar, cité balnéaire beaucoup plus opulente.

Et pour finir ...

Aix en Provence : le retour

Les meilleures choses ont une fin. Et puis 40 jours, ça commence à faire long. C'est donc sans aucune mélancolie que nous tournons la dernière page de l’album photo.

Retour sans histoire sur Santiago. Nous y sommes comme dés poissons dans l'eau, enchaînant les bus et les métros sans hésitation : c'est déjà une terre conquise.

Quand même, alors que la majorité quitte le pays directement, Colette et moi nous offrons, par erreur ..., une journée de plus à Santiago. En fait, c'est un lundi, nous arpentons les rues bondées à la recherche de boutiques de souvenirs, mais la quête reste vaine.

Nous cherchons désespérément le musée d'art pré colombien, réputé le plus beau musée de Santiago et le plus riche sur l'art précolombien. Hélas,aucune entrée présentée sur les plans n'est accessible, comme s'il avait été déménagé ! De toutes façons, c'est lundi, jour de fermeture ... Au passage, l'URL du site http://www.precolombino.cl/ , trouvé sur internet, ne correspond plus à rien.

Pour nous consoler, nous allons au restau, "El Rincon de las Canallas". Certes il est très typique, avec tous les bouts de papiers collés du sol au plafond. Question nourriture, on y mange ...

Bref, une journée, la dernière, qui ne laissera pas un souvenir impérissable !!

La feuille de route

Jour 1 : samedi 28 janvier

Marseille - Paris Charles de Gaulle - Santiago du Chili

Jour 2 : dimanche 29 janvier

Arrivée à Santiago du Chili à 9h35.

Hébergement réservé à l'hôtel Residencial Londres, très bien situé, à quelques minutes du palais de la Moneda,

Jour 3 : lundi 30 janvier

Visite de Santiago.

Bus de nuit pour Puerto Varas (à 996 km de Santiago ...). Encore une bonne nuit en perspective !

Jour 4 : mardi 31 janvier

Arrivée le matin à Puerto Varas.

Petite halte, puis nouveau départ en bus pour Ensenada : il n'y a plus que 46 km. : une bagatelle !!!

Jours 5 et 6 : du mercredi 1er et jeudi 2 février

Visite d'Ensenada et de ses environs : Ville de Petrohue, Las Cascades, etc.

Jours 7 à 10 : du vendredi 3 au lundi 6 février

Bus pour Puerto Varas, puis pour Puerto Montt (à 20 km. de Puerto Varas).

Et "en route" pour Puerto Natales. Départ du bateau à 14h. 4 jours de voyage en bateau

Arrivée à Puerto Natales à 11h.

Hébergement réservé à la Residencial Bernardita.

Jours 11 à 15 : du mardi 7 au samedi 11 février

Parc Torres del Paine.

Au programme cinq jours de trek (le fameux "circuit W""), d'ouest en est pour être poussés par le vent !

L'incendie récent nous a un peu inquiété, et nous a contraint à modifier quelque peu le programme initial. Le parc a finalement été réouvert (avec des restrictions) début janvier. On a eu chaud ....

Premier jour : à 7h le bus doit nous conduire de Puerto Natales au Parc (3h30). Une traversée de 30 min. en catamaran, au départ de Pudéto nous conduit de l'autre coté du lac. Trois heures de marche sont nécessaires pour rejoindre le refuge Grey, réservé de longue date.

Deuxième jour : montée au glacier Grey (sans crampons) puis redescente jusqu’au refuge Los Cuernos, lui aussi réservé

Troisième jour : grosse journée en perspective ! Randonnée dans la vallée Francès A/R. Nouvelle nuit Malheureusement, pas de place en refuge, mais cela nous fera une sympathique nuit en tente ...

Quatrième jour : petite randonné (4h) jusqu'au refuge de Chileno, réservé

Cinquième jour : il faudra se lever tôt pour voir le lever du soleil sur les Tours.

Retour le soir à Puerto Natales, même résidence.

Jour 16 : dimanche 12 février

Repos ...

Jours 17 à 19 : du lundi 13 février au mercredi 15 février

Bus de Puerto Natales à Punta Arenas - Le lendemain, visite de Punta Arenas - Le surlendemain, bus de Punta Arenas à Ushuaia.

Jours 20 à 22 : du jeudi 16 février au samedi 18 février

Visite d' Ushuaia et de ses environs, le dernier jour, vol d'Ushuaia à El Calafate

Jours 23 à 25 : dimanche 19 février
Jour 24 : du lundi 20 février au mardi 21 février
Jour 25 :

Bus d'El Calafate à El Chalten (220 km. environ 4h.)
Hébergement prévu à l’auberge "LA BASE" (El Chalten)

Jour 26 : mercredi 22 février

Randonnée pédestre en boucle :

  • bus jusqu'au point 460 (ou vers l’Hostal el Pilar),
  • remonter vers le camp de base avancé du Fitz Roy (camp Poincenot point 750),
  • remonter la moraine qui mène a la Laguna de los Tres (point 1170)
  • éventuellement aller à la Laguna Sucia (4 heures aller)
  • revenir à El Chalten le long du Chorillo del Salto

Petite envie de voir ? cliquez ici !!!

Jour 27 : jeudi 23 février

Randonnée A/R : camp de base du Cerro Torre (jusqu’au Laguna Torre et au mirador Maestri)
Facile, vous avez dit facile ?

Jour 28 : vendredi 24 février

Randonnée A/R (ou peut-être une petite boucle) départ à la sortie d’El Chalten (guardiaparque) vers la pampa de Caratéras jusqu’au mirador Tumbado : la plus spectaculaire des vues sur les montagnes et les glaciers (on monte à 1300 mètres d’altitude

Une petite idée de ce qui nous attend ?



Nous n'irons pas jusqu’au Lago Toro qui n’a d’autre intérêt que d’aller au Paso del Viento : trop long et trop loin.

Jour 29 : samedi 25 février au dimanche 26 février

Bus d'El Chalten à Bariloche (2 jours)

Nuit à Perito Moreno (ville)

Arrivée le lendemain soir à San Carlos de Bariloche.

Hébergement prévu 2 nuits à la pension WIKTER.

Jours 31 et 32 : lundi 27 février et mardi 28 février

Visite de __Bariloche__ et de ses environs. Ce ne sont pas les possibilités de randonnées qui manquent, comme sur le site MonNuage ou le Parc National Nahuel Huapi.

A choisir sur place.

Le lendemain : bus de Bariloche à Villa La Angustura

Hébergement à l'Italian Hostel.. Ça a l'air sympa !

Visite des environs

Jour 33 : mercredi 29 février

Bus de Bariloche à Osorno

Passage au Chili

Bus de nuit pour Valparaiso (via Santiago)

Jours 34 à 37 : du jeudi 1er mars au dimanche 4 mars

Arrivée le matin à __Valparaiso__. Visite de la ville

Jour 38 : lundi 5 mars

Départ à 17h30 de Santiago du Chili

Jour 39 : mardi 6 mars

Arrivée Paris Charles de Gaulle à 11h

Départ à 13h15

Arrivée à Marseille 14h40

Jour 40

Repos complet

Détails pratiques : transports (avion, bus, bateau)

AVION

Vol transatlantique : Air France Marseille / Paris Charles de Gaulle / Santiago du Chili Prix A/R acheté 6 mois à l’avance : 1100 euros
Vol intérieur en Argentine : Ushuaia / El Calafate : compagnie Aerolinas, acheté sur le site internet voyages-sncf.com qui s’est avéré le plus compétitif, avec des frais de dossiers faibles (coût 150 euros l’aller simple).

BUS

Tous les autres déplacements ont été faits par bus, qui sont très confortables et présentent plusieurs catégories allant du moins cher (fauteuil non inclinable) au lit (cama).
Pour les longs trajets, acheter ses billets au moins un jour à l’avance pour avoir le choix du confort et de l’heure de départ (places du fond = proximité des toilettes parfois nauséabondes !).

Trajets en bus au Chili

Santiago / Puerto Varas en Araucanie : nous l’avons fait de nuit, départ vers 22 heures, arrivée 7 heures du matin - terminal « Alameda » à Santiago plusieurs compagnies desservant le sud se font concurrence. Compter entre 40 et 50 euros selon le confort désiré.
Nous avons fait ce trajet avec la compagnie TURBUS

Puerto Varas - Ensenada : (50 kms ) micro-bus desservant les villages autour du lac Pehué, ainsi que le lac Todos Los Santos, qui fait frontière avec l’Argentine .

Ensenada - Puerto Mont : il n’est pas obligatoire de retourner à Puerto Varas par le micro-bus : un bus direct sur Puerto Montt s’arrête à Ensenada

- - - Le trajet Puerto Montt Puerto Natales a été fait par bateau (voir plus loin) - - -

Navettes pour le parc national Torre del Paine depuis Puerto Natales. Plusieurs compagnies proposent des navettes qui emmènent à l’entrée du parc. Presque tous les hébergements se chargent gratuitement de vous réserver ces navettes, ce qui est très pratique, car elles viennent vous chercher chez votre logeur et vous y ramènent au retour (acheter l’aller et retour )
Pour planifier votre trek, pensez au temps de transfert (2 heures de bus entre Puerto Natales et l’entrée du parc + le temps pour acheter le droit d’entrée à la maison du parc + le transfert jusqu’au catamaran et les horaires du catamaran)

Puerto Natales - Punta Arenas : trois heures de bus Plusieurs compagnies dans Puerto Natales

Punta Arenas/Ushuaia : 8 à 10 heures de bus, pour tenir compte de la traversée du détroit de Magellan, ainsi que du passage de la frontière Chili / Argentine. Plusieurs compagnies proposent ce trajet mais à des jours différents. A vérifier à l’avance, sous peine de devoir rester un jour de plus à Punta Arenas.

Trajets en bus en Argentine

Ushuaia / Parc national Lapataia : navettes régulières depuis Ushuaia jusqu’à l’entrée du parc (une petite heure)

El Calafate / El Chalten : 220 kms - trois heures de bus
Réserver ce trajet lorsque vous arrivez à El Calafate quelques jours avant (c’est d’El Chalten que l’on randonne dans le Fitz Roy). La gare routière se trouve à l’entrée d’El Chalten.

El Chalten- Bariloche : deux jours de bus par la mythique route 40
La seule compagnie qui assure ce transfert est EL CHALTEN TRAVEL (envoi des devis sur demande) qui propose le voyage + une nuit à Perito Moreno Ville. Réserver à l’avance et choisir pour l’hébergement l’option « dortoir » qui présente un très bon rapport/qualité prix. Le bus ne roule pas de nuit.
Voyager en bus est le seul moyen de découvrir la vraie pampa argentine, même si c’est un peu lassant, cela vaut la peine de la faire une fois.

Bariloche - Villa La Angostura : 60 kms Acheter le billet à Bariloche

Villa La Angostura (Argentine) / Osorno (Chili)
Acheter le billet à Bariloche en même temps que le précédent et à la même compagnie. Viser d’arriver à Osorno vers 18/19 heures, pour avoir le temps d’acheter le tronçon suivant (Osorno/Santiago). Il faut compter entre une et deux heures pour le passage de la douane. N’emporter aucune nourriture dans ses bagages (les chiens de la douane sont redoutables) même les sandwichs , il vaut mieux dîner au Chili en arrivant à Osorno

- - - Retour au Chili - - -

Osorno - Santiago Comme à l’aller, reprendre un bus de nuit (toutes les compagnies sont à la même gare routière)
Nous avons voyagé, comme à l’aller, avec TURBUS, en catégorie « cama ». Arrivée au terminal « Alameda » de Santiago.

Santiago- Valparaiso
Nombreux départs pour Valparaiso (en bord de mer) depuis la gare routière Almaleda

Valparaiso- Isla Negra : deux heures de bus pour aller voir la maison de Pablo Neruda

Valparaiso- Santiago- Aéroport
Reprendre un bus Valparaiso / Santiago qui ramène au terminal Almaleda de Santiago A ce même terminal, une navette spécial « aéroport » part toutes les demi-heures.

BATEAU(Chili)

Puerto - Montt / Puerto Natales : 4 nuits et trois jours dans les fjords chiliens
C’est une expérience exceptionnelle que naviguer dans ces fjords avec une ambiance particulière qui fait approcher la haute mer, les glaciers qui tombent dans l’océan, l’immense chapelet d’îles.
Compagnie : NAVIMAG
Réserver le plus à l’avance possible et choisir la catégorie C. En réservant 6 mois à l’avance, nous avons eu la chance, d’avoir des « dortoirs » de 6, confortables, $avec fenêtres. (il n’y en a pas beaucoup). Un seul départ par semaine. Nous sommes partis le vendredi à 14 heures de Puerto Montt pour débarquer à Puerto Natales le lundi après-midi.

Détails pratiques : hébergement et restauration

SANTIAGO

Hôtel Residencial Londres (à ne pas confondre avec l'hôtel Londres !!!) - métro Universidad de Chile
email  : info@londres.cl
Prix : 40 dollars US la chambre pour deux personnes, petit déjeuner inclus. Très bien situé dans le quartier historique de Santiago, très pratique pour se rendre en métro à la station Alameda (gare des bus).
Racheté par un jeune français, Guillaume Goutel et son épouse chilienne, cet établissement de caractère est en pleine rénovation. Beaucoup de charme, très bon rapport qualité/prix.
Peut vous réserver un transfert en taxi le jour de votre arrivée (pratique quand on est fatigué et que l’on ne connaît pas la ville).


Restaurant VILLA LA VIDA dans le quartier Cerro Bellavista
Déjeuner au grand marché couvert de Santiago

ENSENADA

Cabañas Vista al Lago, de Carlos SIEGEL LINAY, au bord du lac Pehué. Vue magnifique sur le volcan Osorno.
email : vistaallago@live.cl
Nous avons loué un chalet pour 60 000 pesos/nuit pour 6 personnes ( (= 100 €)). Le chalet est bien équipé pour faire soi-même la cuisine. Carlos est un pêcheur, on peut lui acheter du poisson du lac. Quelques petites épiceries dans le village.


L’hôtel ENSENADA, à 200 mètres des cabañas de Carlos, vaut le détour ne serait-ce que pour une visite. Véritable musée de meubles et d’outils anciens, on y mange très bien, et toutes les chambres sont uniques (on peut visiter, la propriétaire ne demande que cela !)



PUERTO NATALES

Residencial Bernardita TORRES ALVARO
email : itat@mixmail.com
Bernardita et Ernesto se mettent en 4 pour vous faire plaisir, vous dépanner, vous rendre service. Leur B&B, un peu désuet avec ses collections de macramés et de poupées de chiffon, est bien situé, sur les hauteurs de Puerto Natales, au calme.
Peut vous faire un repas sur demande, au retour du trek des Paine par exemple, quand on est bien fatigué.
Garde vos excédents de bagages pendant le trek des Paine.
Restaurant EL MARITIMO

PUNTA ARENAS

Hôtel independencia, rustique mais très bon marché - 6000 pesos, soit 10€ par personne petit déjeuner inclus). Un B&B style « auberge de jeunesse » où vous rencontrez des routards. Petits déjeuners pantagruéliques préparés par Eduardo, le jeune propriétaire, dans sa minuscule cuisine.
Accès internet dans son minuscule salon. Vous mettez dans une boîte en libre service ce que vous voulez ….
email : independencia@chilaustral.com


Restaurant LE REMEZON (qui veut dire tremblement de terre) excellent (le meilleur de tout le voyage !) Déguster l’apéritif à base d’alcool de calafate, des poissons de l’Antartique, la glace au calafate qui s’appelle LE JUBILEE

USHUAIA

La Casa de Silvia Casalaga : B&B de charme. Silvia parle français, c’est l’étape cosy du voyage. Sa maison est tout en étage, comme beaucoup de maisons car Ushuaia est s’étage sur des pentes raides, depuis e canal de Beagle.
Belles chambres double, impeccables : blanc et bois.
email : Silvia.casalaga@speedy.com.ar
Chambres doubles : 300 pesos argentins petits déjeuners inclus pour deux
Restaurant TIA ELVIRA (vers le port ). Manger une Centolla « araignée de mer » la spécialité ! Un peu cher, mais chic et excellent (c’est le plus vieux restaurant d’Ushuaia) Restaurant EL GRECO

EL CALAFATE

Hébergement dans une « cabañita » de Gerardo - plusieurs cabañitas pouvant accueillir de 2 à 6 personnes, dans un jardin rempli de lavande …
Très bien situé, proche du centre ville, de la gare routière. mais au calme. Ici aussi, le propriétaire et son adjoint malien (qui parle rançais) se mettent en 4 pour vous servir. Se charge de vous commander gratuitement les croisières dans le parc national des glaciers, le bus venant ainsi vous chercher et vous ramener à domicile.
Accès internet gratuit. Possibilité de commander des repas à des prix très intéressants.
email  : lascabanitas@cotecal.com.ar
Prix : 590 pesos argentins/nuit pour 6 personnes, petits déjeuners inclus.

Restaurant du camping : "parrilla libre" pour 75 pesos argentins/personne. Excellente ambiance familiale, buffet d'entrées à volonté.

EL CHALTEN

Hébergement à LA BASE, chez Eduardo et Marcela Barbero.
Nous avions loué un chalet très grand et très confortable avec barbecue dans le jardin. Plusieurs petits "mini-markets", bien fournis, boucherie dans le village. Nous avons fait notre cuisine les 4 jours du séjour.
Le Fitz Roy est visible depuis le village.
email  : labase@elchaltenpatagonia.com.ar -
Prix : 640 pesos argentins/nuit pour tout le chalet - 6 personnes - petit déjeuner inclus.

Aucun restaurant testé à EL CHALTEN, nous avons profité du beau temps + du barbecue et de l’excellente viande de bœuf pour cuisiner nous-mêmes .

SAN CARLOS DE BARILOCHE

Hébergement à la pension de Victor Alejandro Wikter : B&B un peu vieillot, mais avec un beau jardin, dans un quartier calme.
La chambre double : 150 pesos argentins/nuit/ pour 2 pers, petits déjeuners inclus.
email : hospedajewikter@gmail.com

Restaurant :

VILLA LA ANGOSTURA

Hébergement à l’auberge de jeunesse ITALIAN HOTEL Très bien et pas cher (dortoirs de 6 pour 50 pesos argentins/nuit/pers., petit déjeuner inclus).

VALPARAISO

Hébergement à la pension CARRASCO, dans le Cerro Conception. (668, Abtabo)
Vieille demeure de caractère, avec terrasse offrant une des plus belles vues sur la baie de Valparaiso. Bonne adresse, très bien située.
email : casacarrasco@hotmail.com
Prix : 11000 pesos chiliens pour une chambre double, petits déjeuners inclus, avec salle de bains sur le palier.


Restaurant : Café Turi
Restaurant : La Colombine

Détails pratiques : à voir, à faire

CHILI

SANTIAGO

La place d’Armes, la cathédrale, le palais de la Moneda, toute la vieille ville à parcourir à pied, le marché…
La maison/musée de Pablo Néruda au Cerro Bellavista
Le Barrio Lastaria (sorte de quartier latin)
Cerro San Cristobal : très belle vue sur la ville

VALPARAISO

Bien que visitée à la fin de notre périple, sa situation géographique est dans le voisinage de Santiago du Chili, c'est pourquoi nous la citons ici.


La vieille ville :
- les Cerros (collines) Conception, Allègre, Artillerie, Bellavista, le « musée à ciel ouvert » (peintures murales), la rue Pierre Loti,
- les ascenseurs, classés au patrimoine mondial de l’Unesco, dont beaucoup sont encore en activité,
- prendre le minibus n° 0 qui fait la route Alemana en balcon qui domine toute la ville et serpente dans les Cerros,
- faire une mini-balade dans le port où ont élu domicile les lions de mer, pour apprécier la vue de Valparaiso et ses cerros,
- visiter la Sebastiana, maison/musée de Pablo Neruda à Valparaiso.


Prévoir une journée pour Isla Negra, l’autre maison de Néruda, où il est enterré auprès de sa dernière épouse Mathilde.

ENSENADA (Araucanie)

Randonnées sur les sommets environnants (volcans Calbuco et Osorno), VTT, kayak, randonnées à partir du lac TODOS LOS SANTOS, cascades SALTOS DEL RIO PETROHUE .

PUERTO NATALES : porte du parc TORRES DEL PAINE, te trek dans les Paine

Nous avons fait le "circuit en W" sur 5 jours, en réservant 4 refuges en pension complète pour avoir des sacs légers : refuge Grey (une nuit), refuge Los Cuernos (deux nuits) et refuge Chileno (une nuit).
Les refuges sont gérés par deux sociétés :
- Fantastico sur pour les refuges situés à l’est des Torre (Chileno et Los Cuernos) email : ventas@fantasticosur.com
- Vertice Patagonia pour les refuges de l’Ouest du massif (Grey, Paine Grande) email : ventas@verticepatagonia.com


Les prix des refuges dans le parc des Torre sont très élevés : compter entre 70 et 80 euros en pension complète, sac de couchage inclus.
Pour les personnes tentées de faire LE TOUR DU MASSIF, il faut impérativement être autonome (toile de tente), aucun refuge n’existant sur le trajet nord du massif.
Le trek en W peut se faire d’est en ouest ou d’ouest en est (nous l’avons fait d’ouest en est pour avoir le vent « dans le dos »  : il souffle normalement d’ouest, mais en réalité il peut souffler très violemment et dans tous les sens !!)

PUNTA ARENAS - au bord du détroit de Magellan, point de départ pour l'extrême sud

Excursion : île Magdalena, occupée uniquement par une colonie de 150 000 pingouins (manchots) de Magellan, qui y viennent pour se reproduire. Le spectacle au coucher du soleil est émouvant. Prendre le bateau au port « tres puentes »
Visites : musée des Salésiens - musée de la Marine, palais de Sara Braun, veuve de José Nogueira. Le palais, transformé en hôtel/restaurant/bar de luxe, est considéré comme un trésor de l’architecture en Patagonie australe. Dans ses salons cossus, allez déguster un pisco, pas plus cher qu’ailleurs !

ARGENTINE

USHUAIA

Ne ratez pas les chocolateries d’Ushuaia !!!
Randonnées pédestres (à la journée) dans le parc national de Terre de Feu «Lapataia« , à 50 kms à l’ouest de la ville, frontière avec le Chili : très belles forêts de lengas (hêtre endémique)
Pas de refuge dans le parc, il faut camper si vous voulez faire une randonnée sur plusieurs jours .
Excursions : croisières sur le canal de Beagle (embarquement sur le port d’Ushuaia, plusieurs compagnies).
Nous avons fait une croisière jusqu’à l’estancia Harberton, et retour à Ushuaia en bus par la route ; les deux trajets sont très beaux. La partie fluviale nous a permis de revoir des manchots, des lions de mer, des cormorans impériaux.
L’hacienda Harberton s’est dotée récemment d’un musée consacré aux mammifères marins, qui abondent dans la région.

EL CALAFATE - porte du parc national des glaciers

Excursions :
- glacier Perito Moreno. On accède au glacier par un bus qui vous mène jusqu’à des passerelles dominant le front du glacier qui avance régulièrement jusqu’à toucher la terre partiellement. Le « mini trek » qui vous emmène marcher sur le glacier (crampons prêtés) est recommandé.
- croisière vers le glacier UPSALA : cette croisière d’une journée mène vers les autres glaciers qui déversent régulièrement des blocs de glace sur le lac Argentino .

EL CHALTEN - au pied du Fitz Roy et des Cerro Torres

Nous avons fait 4 randonnées à la journée, le village étant situé dans le parc.
- au Mirador du Fitz Roy et lac Capri : facile.
- au mirador Toma Del Pliegue Tumbado, le seul endroit suffisamment élevé pour voir à la fois les TORRE et le FITZ ROY, la vallée d’El Chalten et le lac Viedma.
- au Lago Torre et au mirador Maestri.
- à la Laguna Los Très, en passant par le camp Poincenot (départ de l’hôtel Pilar où il faut se rendre en taxi depuis El Chalten par une piste)


Gourmandise : la chocolaterie artisanale d’EL CHALTEN (en face de « La Base ») qui vaut le détour autant pour le bâtiment que pour les délicieux produits

SAN CARLOS DE BARILOCHE

(Nord de la Patagonie argentine) Randonner dans le parc Llao Llao, soit à pied, soit en VTT pour faire le tour du lac. Très beaux arbres, belles fôrets (ressemble à la suisse)

VILLA LA ANGUSTURA :

Voir le parc national « Bosque des arayanes » soit en VTT, soit en catamaran (péninsule sur le lac Nahuel Huapi). Troncs de couleur cannelle, l’arbre est protégé et ne pousse qu'en cet endroit.

mercredi 18 janvier 2012

L'équipe

André, Claudette, Colette, Didier, Geneviève et Michèle

La préparation

Ceci est une longue histoire