Valparaiso
Par Toute l'équipe le samedi 10 mars 2012, 20:40 - Lien permanent
!!!Valparaiso, le premier mars (jour 34)
Nous voici à Valparaiso depuis hier pour 4 jours. Le trajet entre Bariloche (partis en début d'après-midi) et l'arrivée à Valparaiso le lendemain à midi, n'est pas de tout repos.
La frontière entre l'Argentine et le Chili est à une vingtaine de kilomètres de Villa la Angostura. Nous la passons sans trop de difficulté, malgré une douane très pointilleuse sur l'importation de tout ce qui est issu du vivant (nourriture quelle quelle soit, objets en bois, cuits, etc.) : une phobie de contamination.
Au fur et à mesure que nous montons dans la montagne, l'épaisseur des cendres au bord de la route et sur la végétation s'épaissit. Puis les arbres sont de plus en plus gris, dénudés, et nous comprenons qu'ils ont dû griller sous la chaleur de l'éruption.
Dès que nous redescendons du côté chilien, pourtant très proche du volcan, la végétation reverdit rapidement et plus aucune trace de l’éruption n'est visible. Surprenant !!!
Le bus nous ramène à Osorno, que nous avions traversé il y a presque un mois déjà, nous changeons de bus pour regagner Santiago du Chili, que nous atteignons en début de matinée. Un petit changement de bus et nous sommes repartis pour Valparaiso.
Le premier jour, visite de notre quartier un peu en hauteur
(notre hôtel ...)
puis de la ville basse, avec de très belles bâtisses,
mais dont certaines ne font plus que témoigner d'un passé glorieux bien révolu, surtout quand un tremblement de terre est passé par là ...
Beaux bâtiments neufs
Visite du port
et de ses habitants :
Nous faisons un petit tour en bateau pour découvrir toute la ville et les 42 collines qui l'entourent, toutes urbanisées, alternance de favellas et de quartiers résidentiels.
Retour à notre hôtel d’où nous contemplons toute la ville depuis la terrasse
avant de dîner
en attendant que la ville s'illumine
Vaparaiso le 2 mars
Montée sur la colline par des escaliers bariolés
rues naturellement colorées
maisons finement décorées
où aucun détail ne manque
place rendant hommage aux poètes chiliens par des statues, accueillant le visiteur ...
Au sommet de la colline, la maison de Pablo Neruda.
De nombreuses maisons sont flamboyantes, centaines sont des chefs d’œuvre,
où l'artiste est encore à l'ouvrage
d'autres ne sont que des taches de couleur
Même la mosaïque est utilisée
Isla Negra
Une journée est consacrée à la visite de la troisième (et dernière) maison de Pablo Neruda. Nous avons déjà approché celle de Santiago, malheureusement fermée, nous avons visité la deuxième sur une colline de Valparaiso. La dernière est située au bord du Pacifique, à 70 km. à l'ouest de Valparaiso.
C'est un véritable bric-à-brac d'objets un peu hétéroclites, d'une grande qualité et d'une incroyable richesse. On se demande où il trouvait le temps d'écrire et de se consacrer à son activité politique tant il passait de temps à négocier tous ces objets.
Malheureusement, l’interdiction de photographier l'intérieur limite notre "reportage".
Heureusement, la plage est libre de tout droit !
Nous consacrons le dernier jour (dimanche 3 mars) à un dernier "petit" tour autour de la ville : il s'agit de prendre le Bus O qui doit en principe faire le tour de toutes les collines et nous ramener au point de départ. Celui-ci se situe en plein cœur de la vieille ville non loin de notre hôtel. Nous avons d'autant moins de difficulté à le trouver que, dès qu'un chilien voit un étranger hésitant avec un plan à la main, il lui propose gentiment ses services.
Nous voila donc partis dans ce bus, presque les seuls passagers. C'est dans une course folle qu'il nous entraîne : le dimanche matin, le trafic est pratiquement nul et le chauffeur en profite pour couper tous les virages, descendre à tombeau ouvert entre les collines, et nous voyons défiler le paysage à grande vitesse, au point que nous soyons arrivés sans en avoir profité. Nous décidons donc de descendre en cours de route, de faire un petit bout à pied, et de remonter ultérieurement jusqu'au terminal.
Il était temps, nous en sommes déjà au milieu du trajet (la ligne O nous a escamoté quelques collines, mais, sur le nombre, il en reste encore !). Nous nous retrouvons presque à la hauteur de notre hôtel, dans un quartier résidentiel, toujours aussi richement décoré
Nous reprenons la ligne O, mais un autre bus. En fait, nous nous sommes faits rouler dans la farine par le précédent chauffeur : pressé de reprendre sa course folle, il nous a raconté n'importe quoi pour que nous descendions au plus vite : il nous a fait croire qu'il n'était pas nécessaire de payer à nouveau et nous a donné des tickets tarif "scolaire". On se doutait bien de quelque chose, et, évidemment, il a fallu les payer à nouveau. Pas grave car ce n'est vraiment pas cher !
Nous voici donc repartis jusqu'au terminus de la ligne, à l'extrémité occidentale de la ville, devant le cimetière de Playa Ancha. Nous descendons vers une des rares plages de sable, pas bondée en cette fin d'été.
Au-dessus de nous, des centaines de perruches jacassent et volent en bandes
Nous longeons la côte rocheuse,
qui offre des sièges peu confortables, n'incitant pas à la méditationj
Les pélicans passent au-dessus de nous ou au large, seuls ou en petites escadrilles, rasant les vagues en planant
Nous suivons les facéties d'une loutre de mer dans les rochers
qui finit par nous ramener à l"entrée du port industriel.
Après ce grand tour, nous avons les jambes un peu lourdes, il fait très chaud et certains ne rêvent que de s'asseoir quelque part à l'ombre au centre de la vieille ville.
La tentation d'une boisson fraîche là-haut
nous convainc d’emprunter le superbe funiculaire multicolore, l'un des quinze (à peu près) restés en activité.
Le terminus du funiculaire est une place ombragée, envahie de petits commerces pour touristes.
Les vues surplombantes du port
et de la ville
sont magnifiques.
Dommage pour nous, le petit havre de paix visé
est fermé, et il ne nous reste plus qu'à redescendre, cette fois pedibus cum jambis !
Colette et moi renonçons, Michèle et Geneviève, insatiables, repartent à l'assaut d'une ou deux autres collines ...
André, pour sa part, nous a faussé compagnie toute la journée, pour explorer une autre ville proche de Valparaiso, sur la ligne du métro encore tout neuf : Viña del Mar, cité balnéaire beaucoup plus opulente.